Merci aux Dernières Nouvelles d’Alsace pour cet article de presse sur notre entraîneur Nicolas Dumoulin. C’est une juste récompense pour le travail accompli aussi bien au sein du club cycliste de Haguenau qu’auprès des autres disciplines qu’il encadre. Un grand merci à toi Nicolas pour ton implication et ton professionnalisme. L’année qui s’achève a été remplie de succès et nous sommes également impatient de vous présenter les belles nouveautés qui arrivent pour le club de Haguenau. A très vite et restez à l’écoute du club sur son site Internet ou sa page Facebook.
Nicolas Dumoulin n’est pas que l’entraîneur de la Pédale de l’Est de Haguenau. Il officie aussi dans d’autres domaines et compte quatre titres de champions de France en 2019, en particulier en VTT Enduro avec « ses » juniors Océane Husson et Théo Ruhlmann.
Qu’un entraîneur amène un sportif à un titre de champion de France, c’est déjà une performance. Qu’il en récolte quatre dans trois disciplines différentes est plus rare. Nicolas Dumoulin n’est pas du genre à fanfaronner, mais il a appris à communiquer via les réseaux sociaux avec Loïc Voinson sacré en bûcheronnage sportif, Sylvain Dufour, décuple champion de snowboard, et les enduristes de VTT juniors Océane Husson et Théo Ruhlmann. « Quatre titres, c’est cool, je suis vraiment fier d’eux ! Si c’est habituel pour Sylvain, je me suis penché sur le cas de Loïc Voinson (20 ans), après qu’un copain, Julien Meyer, a créé un club. C’est une émeraude à polir ».
« Le gainage, c’est la base »
Des points communs existent entre ces sportifs, sachant que l’entraîneur officie aussi en escalade et en motocross. « Le gainage, c’est la base », clame Nicolas Dumoulin. Cet esprit de corps, le technicien l’entretient en réunissant tout son monde le 11 novembre à La Vancelle. « On fait de la préparation physique générale ou de la proprioception et chacun voit autre chose ».
Nicolas Dumoulin maîtrise le cyclisme : il pratique le VTT et entraîne à la Pédale de l’Est de Haguenau sur route depuis douze ans. Les résultats d’Océane Husson, qu’il côtoie depuis une école de VTT à Rombach-le-Franc, et Théo Ruhlmann en attestent.
« C’est en cadet 1re année que je préconise un suivi d’entraînement, pas avant, estime le technicien. Le bagage technique, Océane et Théo l’ont. Je leur apporte une rigueur à l’entraînement et à leur âge plus de régularité dans le volume d’heures. Ils aiment bien que je leur donne des exercices spécifiques de renforcement musculaire ».
La récupération ou l’accompagnement, comme l’an passé pour Océane Husson avec des chutes et des blessures en font aussi partie. « Je leur dis pourtant de ne pas prendre des risques, souffle le coach. Quand je mets en place des exercices, ils n’ont pas forcément le bon ressenti ». Tout le contraire de l’expérimenté Sylvain Dufour, qui s’entraîne… à vélo.
« Je ne leur ai pas dit »
Les mots ont toute leur importance avant une échéance. « Je m’attendais un peu à leurs titres, mais je ne leur ai pas dit pour ne pas leur mettre la pression, dit Dumoulin. Leur chance, c’est que le championnat a été reporté quand ils sont plus forts, en fin de saison ».
Océane Husson et Théo Ruhlmann ont répondu présent en bleu-blanc-rouge. « Je ne pensais pas du tout gagner, après ma mauvaise saison de l’an passé, quand j’étais dans l’euphorie de découvrir la Coupe de France, relève la sociétaire du CS Raonnais. Mais c’était bien parti le samedi avec plus d’une minute d’avance, avant que les conditions météorologiques se dégradent. C’était beaucoup de joie. Une revanche par rapport à la saison passée, quand j’avais fini 3e à cause d’une crevaison ».
La jeune Haut-Rhinoise associe son entraîneur. « Je suis très contente pour Nico, c’est aussi une réussite pour lui. C’est une joie partagée. On travaille surtout le physique pour l’endurance. Quand on a de longues spéciales de vingt minutes, il faut tenir ». Surtout quand les liaisons s’effectuent à vélo comme à Raon-l’Étape.
Après avoir obtenu son baccalauréat à 17 ans, Océane Husson aurait aimé intégrer l’école des douanes. Mais elle doit patienter car l’accès n’est possible qu’à 18 ans. « C’est embêtant, mais ça me laisse une marge pour s’entraîner pour le vélo ». Nicolas Dumoulin la côtoie davantage.
Pour Théo Ruhlmann, le suivi reste à distance, puisqu’il poursuit ses études en Génie civil à l’IUT de Belfort. En 1re année espoirs au VC Sainte-Croix-en-Plaine, il privilégiera encore l’Enduro.
« Je n’avais plus trop de plaisir en cross-country, j’ai commencé en junior 1re année et j’ai décidé de ne faire que ça en J2. C’est grave cool ! » Le Croisé demeure rigoureux dans son approche.
« Je fais quasiment le même entraînement, plus du renforcement musculaire, note-t-il. Avec Nicolas, on fait un point chaque semaine et après une course pour un débriefing de mes sensations. Il me donne aussi des consignes sur la façon de piloter. Il a quand même l’expérience du vélo ».
Comme Océane Husson, Théo Ruhlmann a récolté les fruits de ce suivi. « On faisait le TRJV et le TFJV ensemble, c’est cool d’avoir deux pilotes alsaciens champions de France. Je ne m’y attendais pas du tout. Il manquait les deux meilleurs juniors français. Je voulais faire un podium. J’étais devant le samedi, j’ai continué à bien rouler le dimanche ».
Également épaulé par Thomas Dietsch, l’ancien champion de France, côté matériel, Théo Ruhlmann a trouvé son équilibre. Comme les autres athlètes entraînés par Nicolas Dumoulin primé à plus d’un titre !
Article de presse DNA – GILLES LEGEARD – 26/11/2019